- L'arrivée des garçons
On les attendait de pied ferme. Rémi et Vincent, nos potes Lillois (meilleurs amis de Julie), nous ont fait l'honneur de venir nous faire un coucou dans la belle province! Au programme, visite de Montréal (ben oui!), découvertes gastroniques et essayage de Bixi (le vélib' local) entre autres! On a essayé d'être de bons guides, et de leur montrer notre ville d'adoption sous le meilleur angle possible... Nous avons eu aussi l'occasion de partir à Toronto et Niagara falls avec eux, avant qu'ils n'enchainent directement sur une semaine à New York City (les veinards!).
- L'arrivée d'Ophélie
Elle ne voulait pas louper l'anniversaire de sa cousine! Arrivée la veille (le 27 juin), la pauvre a été prise, dès sa descente de l'avion, dans un tourbillon d'activités hautement physiques... En effet, nous déménagions le lendemain matin, et la pauvre a du se plier à notre planning très chargé! Heureusement, elle s'adapte à tout et est vraiment conciliante, c'est cool de l'avoir avec nous en ce moment!
- Le déménagement
Nous vous en parlions, nous avons du déménager (pour 3 semaines). La raison? Les baux immobiliers canadiens courent du 1er juillet au 30 juin. Nous ne voulions pas reprendre un bail d'un an, car nous aurions été obligés de sous-louer à distance, parce qu'on se serait fait arnaquer à tous les coups! Nous avions pourtant trouvé une solution (une personne qui acceptait de reprendre le bail à son nom au 1er juillet et qui voulait bien nous sous-louer jusqu'à notre départ en France), mais le propriétaire, un peu à la masse, a refusé cette option. Du coup, nous avons emménagé dans le nord de Montréal, dans un plus grand appartement au coeur du quartier d'Ahuntsic, à 2 pas du métro Henri Bourassa.
Le déménagement était assez épique, puisque nous avions accumulé pas mal d'affaires, parmi lesquelles (environ) : une moitié de boutique de loisirs créatifs, environ 2000 toiles de maître, un container entier de matériel photographique et une douzaine de salles informatiques. Heureusement qu'Ophélie, Vincent et Rémi étaient là pour nous aider! Nous avons commencé en bus et métro, et nous avons très vite réalisé que la tâche était trop importante. Dieu merci, Karine (notre voisine du premier appart') s'est montrée très compréhensive et a bien voulu nous aider avec sa voiture! Sans elle, on se demande encore comment on y serait arrivés!
- L'anniv' de Julie
Quelques heures après le déménagement, nous avons fêté les 22 bougies de Julie. C'était "short", un peu "speed", mais gérable! Au programme, petit apéro sans alcool (on a pas le droit de boire dans des lieux publics au Québec, sauf exception) au parc du Mont Royal, suivi d'une poutine en groupe à la Banquise! Tout le monde ou presque était là, et nous étions tellement nombreux au restaurant que nous avons du nous séparer en 4 groupes, faute de pouvoir nous caser sur une seule table! Ensuite, nous avons été au Zaz' bar en plus petit comité (Matthew, du haut de ses 2 ans, ne tient pas encore bien le rhum!), et ce fut encore une fois très sympa! Elle a reçu de chouettes cadeaux, notamment un superbe tablier "feuilles et cerises" réalisé par sa pote de créa, Sophie... Pour ne pas se tacher durant les loisirs créatifs, tout en gardant la classe!
- Le trip Toronto / Niagara Falls
Mardi (sur-lendemain de déménagement et de fête d'anniversaire - lendemain de gros clean-up de l'appartement que nous avons rendu), nous nous sommes mis en route vers Toronto, à 550 km au sud-ouest de Montréal. La bonne blague, à même pas 50km de Montréal : un pneu a éclaté sur l'autoroute. J'ai pu me rabattre sur la bande d'arrêt d'urgence, et ai insisté pour que tout le monde sorte illico de la voiture et passe derrière la rambarde de sécurité. Plus de peur de de mal, nous avons été escortés par un camion de signalisation des accidents (ou un truc dans le genre) jusqu'à un parking très proche pour pouvoir faire la réparation. Au passage, merci papa de m'avoir montré comment changer une roue, parce que même si j'espérais très fort que l'on roule tous dans des voitures volantes qui n'auraient plus ce genre de désagréments au moment de passer mon permis (ce qui n'a pas été le cas bien sûr - foutus bouquins de science fiction!), cela m'a bien aidé.
Du coup, nous sommes retournés à Montréal, où l'on a pu échanger notre Nissan contre une nouvelle, avec 4 roues bien gonflées. J'avoue m'être passablement énervé sur le service Visa Gold (qui soit disant "assure" ce genre de pépins et qui a été la seule raison pour laquelle j'ai pris cette satanée carte hors de prix), et pense très sincèrement avoir à payer de ma poche le prix de la réparation. Bref, nous ne voulions pas pourrir le peu de temps que nous avions à consacrer à Toronto, alors nous nous sommes bien vite remis en route. Comme nous étions deux à avoir le permis sur nous (et à vouloir conduire!), nous nous sommes partagé le volant avec Ophélie, jusqu'à arriver à la capitale économique du Canada, le "Manhattan du nord", alias Toronto!
Rémi avait réservé une grande chambre en plein coeur de Chinatown. Là encore, bonne blague, le type de l'accueil nous précise qu'il a bien notre réservation. Pour 4 personnes. Nous tentons de lui expliquer que ce n'est pas le cas, que nous avons payé la veille pour 5 personnes, et lui montrons même le bon de réservation (sur Expedia, pour ne pas balancer les sociétés qui font de la pub mensongère). En regardant en tout petit, il était écrit "5 adultes - 2 lits doubles". Cela signifiait que soit nous étions très libéraux / partageurs / minces, soit, il nous fallait encore débourser quelques dollars supplémentaires pour avoir un lit en plus dans la chambre. Nous avons opté pour cette dernière option (10$ par nuit). Dans tous les cas, cela revenait toujours moins cher que de prendre une chambre ailleurs. De plus, nous avions une vue superbe sur la ville et sur la CN tower (553 mètres de haut, la plus haute du monde).
Après avoir posé nos valises, nous nous sommes rués vers le premier restaurant à peu près bien noté sur Google maps. Coup de chance (wow! aurait-elle tourné?!), c'est une très bonne pioche : un excellent restaurant asiatique, déco tendance et bouffe excellente. C'était parfait pour nous, avant un petit tour dans la ville pour découvrir le "downtown" (centre-ville), bondé en cette veille de fête nationale (le 1er juillet au Canada).
Même si nous n'y avons pas encore passé beaucoup de temps, Toronto s'offre à nous comme une ville très "hi-tech", avec ses immeubles très modernes, ses affiches qui rappellent beaucoup New York et son style de vie cosmopolite (la moitié de la population de la ville est né hors Canada). On comprend très rapidement l'analogie qui est faite avec sa grande soeur américaine.
Le lendemain, le programme était aussi chargé. Le matin, nous avons repris la voiture pour foncer à Niagara Falls (150km de Toronto en longeant le lac Ontario). Arrivés sur place, c'est le choc : on se croit à Disney Land ou à Las Vegas... tout est payant, clinquant, et fait pour attirer le badaud. C'est limite si les flics qui vous flashent au radar en entrant dans la ville ne vous proposent pas la photo de votre excès de vitesse avec un décor spécial (ou un mickey mouse en fond), moyennant quelques dollars. Il y a plein de "maisons de l'horreur" (cherchez le rapport avec les chutes, moi, je n'ai pas trouvé!), de boutiques de souvenirs un peu cul-cul, et le burger king est même surmonté d'un frankenstein géant... Bref, cela nous donne rapidement la nausée! Dieu merci, nous n'étions pas là pour nous perdre dans ce paradis (ou cet enfer) de la consommation made in Oncle Sam.
Arrivés près des chutes, côté canadien, une attraction nous attire énormément : c'est un bateau qui emmène les touristes aux pieds des chutes, où ils sont éclaboussés et on leur fournit même un imperméable spécial pour ne pas revenir trop mouillés! Alors que Dracula et ses compères nous avaient laissés plutôt de glace, nous avons foncé pour acheter nos billets et embarquer sur le premier navire. Nous ne l'avons pas regretté, cf. la vidéo ci-dessous!
Passé cet épisode mémorable, nous sommes retournés à Toronto. Là, nous avons été manger dans un restaurant indien très classieux (et pourtant pas très cher), avant de filer vers la CN Tower, alias la plus haute tour de communication du monde. La ville de Toronto, qui compte quand même 2,5 millions d'âmes (un poil plus que Wazemmes!) semble s'étendre à perte de vue. Techniquement, c'était aussi assez drôle de monter dans une tour creuse (pour plus de souplesse en cas de tremblement de terre), et pas forcément rassurant au premier abord. Ajoutez à cela que les ingénieurs qui ont conçu l'édifice ont installé un plancher transparent... Croyez-moi, se promener à 553 mètres au dessus du vide, même avec une épaisseur de verre qui pourrait retenir des troupeaux d'orignaux, ça donne le vertige! En tout cas, nous n'avons vraiment pas regretté la visite!
Le lendemain, nous sommes retournés sur Montréal, bien heureux du voyage (et surtout bien crevés). Rémi et Vincent, globe-trotters dans l'âme, ont à peine pris le temps de se poser, qu'ils sont partis le soir même pour New York!
4 commentaires:
Sacrées (més)aventures!!! Ca fait plaisir de lire que vous en profitez jusqu'au bout ^^
Par contre je n'ai pas compris pour les histoires de logement... pour le nouveau vous n'êtes pas soumis aux dates de bail?
Ah, je reconnais ta cousine vue sur ton Jus de Ceriz au Cameroun, c'est chouette qu'elle soit venue :) Sinon la tour j'aurais jamais pu, j'admire!
Bon et puis miss Julie, j'essaie de répondre à ton mail bien vite et d'aller sur le flickr de ton chéri avant de ne plus avoir Internet pendant quelques temps...
Je vois que votre trip se termine sur les chapeaux de roue! c'est cool, je suis contente de voir que vous profitez jusqu'au bout.
Bon derniers jours y hasta luego en Madrid... ;)
Super article, et superbes photos, on a hâte de découvrir tout ça ! Vous allez nous manquer ! Faudra continuer à écrire sur votre blog pour ceux qui ne sont plus en France !
AAAAAAAAAAAAAh genial la video ! Ophelieeeeeeee tu dechires !
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